printemps 2022
Bonjour

Simple comme "Bonjour !"

C’est une histoire entendue il y a plus de dix ans mais qui n’a pas pris une ride. Dans le cadre d’une conférence, nous avions invité l’un de nos clients, dirigeant au sein d’un grand groupe national, à partager l’une de ses pratiques managériales essentielle à ses yeux.
Celle qu’il avait choisie paraissait lui procurer d’importants bénéfices et nous a pourtant étonnés par sa simplicité.

Responsable d’une région regroupant un peu plus de 3000 salariés, il avait récemment été amené à quitter cette fonction pour d’autres responsabilités.
Pendant la période précédant son départ, il avait été surpris par le nombre de témoignages de sympathie exprimés par des salariés avec lesquels il n’entretenait pas de relation de travail directe.  Pour certains, il ne se souvenait même pas avoir déjà eu une conversation avec eux.
Pourtant, ils étaient nombreux à lui dire qu’ils avaient été rassurés de le savoir aux commandes et confiants qu’ils pouvaient compter sur lui en cas de difficulté.

L’explication la plus solide, qu’il avait pu trouver pour comprendre la chose, tenait à une pratique toute simple, à laquelle il s’appliquait à ne jamais déroger.
Quel était donc ce secret ?

Il était d’une étonnante simplicité : il nous expliqua d’abord qu’il avait l’habitude de dire « Bonjour ! » à toutes les personnes qu’il pouvait croiser, au sein de l’entreprise.
Mais là n’était pas le plus important.
L’essentiel, à ses yeux, résidait dans son application à saluer chaque personne en étant totalement présent à cette action, en y portant toute son attention et en ne pensant donc à rien d’autre, pendant ce court instant.
C’était là, pour lui, le véritable défi et ce qui avait fait la différence, donnant à son « Bonjour ! » une valeur que ses collaborateurs avec perçue et fortement appréciée.
En l’entendant, nul doute que nous avons tous pensé à ce « Bonjour ! » automatique, qui nous sort quelquefois de la bouche mécaniquement, alors que nos pensées sont ailleurs…
Si son témoignage nous a marqué, c’est qu’il apportait une piste très pertinente pour résoudre une difficulté qui pouvait jusque-là nous sembler insoluble : dans bien des cas, prendre soin de la relation que nous entretenons avec certaines personnes peut se jouer sur ce temps très court d’une rencontre au hasard d’un couloir et se heurte alors à l’obstacle du temps et de notre disponibilité.
Dans ces circonstances, la parole que nous dirons ou le geste que nous pourrons faire en passant, sera notre unique contribution, ce jour-là, pour continuer à tisser la relation.

La qualité de ce signe sera donc essentielle et cette histoire nous prouve que nous pouvons avoir confiance en la puissance de son impact pour peu que nous
l’investissions d’une véritable qualité de présence.
La bonne nouvelle c’est qu’il nous prend peu d’énergie et peu de temps, Nous avons donc tout avantage à nous saisir d’une pratique managériale écologique et très simple, simple comme bonjour !  

Trouver du sens, partager du sens

4 dimensions pour redonner du sens au travail

«À l’image des électeurs, les salariés sont de plus en plus infidèles, sans culpabilité» d’après Antoine Solom, directeur général adjoint chez IPSOS Loyalty.
Selon Boris Cyrulnik «La perte de motivation n’est jamais due à la pénibilité, mais à la fatigue psychique provoquée par l’absence de sens dans ce que l’on
fait».

Mais alors, au moment où les Etats-Unis ont identifié un phénomène nouveau, désigné comme la «grande démission», comment générer ce sens ?

Les 4 dimensions du sens au travail :

Dans chaque organisation, les enjeux des acteurs sont spécifiques mais leur besoin de sens, pourra le plus souvent se nourrir sur quatre plans :

La dimension intérieure (relation à soi) : La première dimension dans laquelle les acteurs du monde du travail peuvent trouver du sens est celle qui nous vient probablement à l’esprit en premier, celle de la dimension intérieure : le sens pour soi.
Ainsi mon travail aura du sens pour moi parce qu’il sera en adéquation avec mes valeurs, parce que ma mission professionnelle sera en cohérence
avec mon projet de vie ou plus simplement parce que je pourrai trouver de la fierté à travers la qualité de mes réalisations…

La dimension inter-personnelle (relation à son équipe et ses interlocuteurs quotidiens) :
La seconde dimension (souvent oubliée) dans laquelle le professionnel peut trouver du sens est celle de son intégration à son écosystème humain
(binôme, équipe, service, etc.), celle de ses relations interpersonnelles.
Ainsi, je trouverai du sens au travail, en vivant pleinement l’aventure d’une collaboration efficiente avec la conscience de contribuer à ses différents aspects (ambiance, esprit d’équipe, dynamiques de coopération…) et en appréciant les moments et les réalisations partagées.

La dimension organisationnelle (relation à son entreprise) :
La troisième dimension est bien connue : le salarié pourra trouver du sens en se reliant à la raison d’être, à la vision et aux projets de son entreprise et en se les appropriant.
Ainsi je trouverai du sens en entretenant la conscience que mon action au quotidien participe de ce projet bien plus large qui détermine l’activité de mon organisation dans sa globalité. Je pourrai trouver du sens aussi à participer à l’amélioration et à la pérennisation d’une structure et d’une forme sociale qui a une culture à laquelle je suis attaché et une histoire que je respecte.

La dimension globale (relation à l’environnement au sens large) :
La quatrième et dernière dimension est celle du sens que les acteurs de l’organisation peuvent trouver à travers la relation que celle-ci entretient avec son environnement social ou naturel et à travers son impact et ses actions.
Ainsi je trouverai du sens à mon travail car je pourrai l’inscrire dans une démarche globale de contribution positive de mon entreprise à l’amélioration de mon environnement social (à travers des actions humanitaires par exemple) ou à la préservation de la nature (de la biodiversité par exemple).

Ecologie intérieur

Une question d’écologie intérieure, inter-personnelle, organisationnelle et/ou globale ?

Nous pouvons nous représenter ces quatre dimensions comme des poupées russes, se contenant les unes les autres, ou des cercles concentriques. La bonne santé d’une organisation pourra donc aussi s’évaluer en vérifiant la bonne santé de chacune de ces dimensions qui participent toutes d’une écologie globale.

Nous pourrions bien-sûr en conclure que le chantier est considérable… Nous pouvons aussi nous réjouir en constatant que les leviers sont nombreux qui
permettent aux organisations de prendre soin du sens au travail et nous dire que, pour le bien-être de leurs acteurs et pour la bonne santé et même la
pérennité de nos entreprises, il peut être urgent d’aller à la découverte de ces 4 dimensions…

La première étape ? Une idée : et si nous commencions par exercer notre regard pour mieux prendre en compte ces dimensions au quotidien et mieux distinguer les pistes qui se proposent tous les jours pour donner ou redonner du sens au travail ?

Le Leader Facilitateur

Zoom sur : Le Leader Facilitateur

Un environnement en constante évolution invite nos organisations à devenir de plus en plus agiles. Une des clés de l’agilité réside dans la capacité des organisations à mobiliser l’intelligence et l’expertise de tous. Face à cette évolution, une nécessité se dessine pour les managers, de savoir endosser un nouveau rôle : celui de facilitateur ! Par cette nouvelle posture et en s’appropriant les outils de l’intelligence collective, ils sauront être en capacité de stimuler et libérer le potentiel créatif de chaque collaborateur, renforcer la compétence collective des équipes et contribuer ainsi, à une plus grande agilité de l’organisation ! Le leader facilitateur sera en quelque sorte une casquette que portera le leader lorsque l’occasion s’y prêtera. Cette autre posture, cet autre positionnement offre à l’équipe les conditions optimales pour un fonctionnement plus collaboratif. Le leader facilitateur ne se positionne plus au-dessus de ses équipes en donnant des ordres et des directives mais autour de ses équipes, au même niveau qu’eux pour amener le collectif vers un objectif commun. Le leader facilitateur applique certains principes de la facilitation dans son management au quotidien en reprenant les éléments de posture du métier de facilitateur. C’est-à-dire qu’il doit faire preuve de neutralité quand il prend sa casquette de facilitateur et doit laisser ses équipes s’exprimer sans orienter vers une décision en particulier. Il doit également faire preuve d’écoute et d’empathie envers ses équipes pour utiliser au mieux l’intelligence collective et aller vers un management plus humain. En d’autre termes, il doit changer d’état d’esprit notamment en s’inspirant du monde de la facilitation. (Proposition YouMeO) Découvrir la présentation de notre formation inter-entreprises Leader Facilitateur
prévenir et agir

Sur cette période, vous souhaitez :

– Faire évoluer vos pratiques pour les adapter aux changements et incertitudes
– Accompagner les salariés de votre entreprise face aux risques d’épuisement professionnel
– Maintenir et/ou renforcer l’importance de la QVT et les enjeux RSE parmi les priorités de l’organisation
– Renforcer les capacités et les dynamiques de coopération dans les équipes
– Retrouver de la motivation, reconstruire le sens

 …ou répondre à d’autres besoins et mener d’autres projets que nous pouvons étudier ensemble.

Avec notre équipe pluridisciplinaire :

Pour vous aider à relever tous vos défis nous mobilisons les compétences d’une équipe de formateurs, coachs, facilitateurs et médiateurs associés à des experts reconnus (psychologues du travail, ergonomes, etc…).

Nous vous proposons :

– de procéder à une réévaluation des RPS avec prise en compte des nouveaux facteurs de RPS
– des conférences de sensibilisation et des actions courtes de formation pour renforcer la coopération 
– des conférences de sensibilisation, des ateliers de gestion du stress et des formations pour prévenir l’épuisement professionnel
– des nouvelles prestations à distance (formation, accompagnement ou facilitations)

…et de nombreuses autres actions à définir ensemble



Offres découvertes

Notre conseil psy :

Prendre rendez-vous avec soi

Marion rentre chez elle après sa journée de travail. Une
journée plus dure que les autres, et même, la pire de la
semaine !
Sur le trajet du retour, des images lui reviennent… Le
visage de Lucie, cramoisi. Des mots lui reviennent aussi.
Et plus tard, la difficulté à se concentrer pendant la
réunion… Marion décide de s’arrêter au prochain parking et de s’accorder un rendez-vous avec elle-même.
Elle coupe la radio et le moteur, respire profondément et laisse remonter les images et les sons, les pensées et les émotions, toute la matière confuse des expériences
impactantes de cette journée difficile.
Petit à petit, se reconstitue le fil des événements. Petit à petit, Marion les revisite et se les réapproprie en
conscience avec un subtil mélange de distance et
d’empathie envers elle-même. Et, petit à petit, quelque
chose en elle se détend. Elle laisse passer encore quelques minutes, note dans un carnet quelques idées, quelques clés pour revenir avec Lucie sur ce qu’il s’est passé et puis redémarre.
Satisfaite de s’être accordée ce temps de rendez-vous avec elle-même, elle peut à présent rentrer chez elle, libérée du plus gros du poids de sa journée.

Comme Marion, nous sommes nombreux à vivre des
journées denses, dans lesquelles les événements
s’enchaînent, qui peuvent nous affecter sans que nous en soyons toujours conscients. Notre réservoir émotionnel peut alors se remplir progressivement au risque de déborder.

Alors, si nous n’avons pas la chance de pouvoir
bénéficier, au bon moment, d’une écoute soutenante, il
peut être très pertinent de s’accorder dès que possible un rendez-vous avec soi-même, en mobilisant la même qualité de présence et d’empathie que nous aurions vis-à-vis de notre meilleur(e) ami(e) ou d’un autre proche.

Marion n’a pas toujours su se donner cette sorte d’écoute.
Heureusement cela s’apprend et aujourd’hui elle se
félicite de savoir être, quand c’est nécessaire, une très
bonne amie pour elle-même !

Et vous, quand vous êtes vous accordé pour la dernière
fois un rendez-vous avec vous-même ?

La question du coach :

Quand avez-vous, pour la
dernière fois, pris rendez-vous
avec vous-même ?

 

 


En corps et encore !

Et si nous osions rouler des mécaniques ?
Debout, les jambes légèrement écartées et les bras relâchés le long du corps, je monte une épaule vers l’oreille.
Je fais tourner l’épaule lentement vers l’avant, le bas, l’arrière et à nouveau le haut, vers l’oreille, en essayant de tracer avec mon épaule, un cercle aussi parfait que possible.
Je répète cet exercice trois fois dans ce sens puis trois fois dans l’autre sens, avant de passer à l’autre épaule.
Le reste du corps ne bouge pas et reste détendu.

L’art… de mieux être

Haïk’ologique

Le printemps est bien là
Et l’énergie nouvelle !
J’aimais bien aussi…
les hirondelles

Spring blossom tree in spring