crocus
pelican in flight

Et si mon entreprise faisait sa part ?

Inondations, incendies, records de températures dans certains pays,… cet été encore nous avons pu mesurer la réalité du
changement climatique.

Face à ces enjeux écologiques de plus en plus pressants, de nombreux salariés attendent que leur entreprise aussi en
fasse davantage.

L’éco-anxiété comme nouveau facteur de risque psycho-social

L’apparition de l’éco-anxiété comme nouveau facteur de risque psycho-social, met en exergue la problématique sociétale que nous traversons.

Pour le salarié qui vit quotidiennement le décalage entre une urgence intérieure et l’inertie des pratiques de son entreprise, sans pouvoir d’agir sur notre environnement, la situation produit frustration, détresse, démotivation. A contrario, l’engagement dans l’action permet de trouver du sens, de la motivation et lorsqu’il est partagé, se révèle également un réel vecteur de cohésion

Du colibri au pélican, et si l’entreprise faisait sa part ?

La légende amazonienne du colibri, qui goutte après goutte, fait sa part pour tenter d’éteindre l’incendie de la forêt, est
aujourd’hui bien connue notamment grâce au mouvement qui en a pris le nom.

Si l’entreprise faisait sa part, cela ferait bien plus que la goutte d’eau du colibri. L’entreprise peut se donner l’ambition de faire au-moins la part du pélican, voire viser le canadair !

Une démarche novatrice pour transformer les envies d’agir en dynamiques de changement

Inspiré par la dynamique de l’empowerment, le mouvement de la Transition est né en Angleterre en 2006 et compte aujourd’hui plus de 2 000 initiatives dans le monde, dans 50 pays, dont 150 en France.

Le projet Entreprises en Transition que nous expérimentons depuis un an, pourrait se résumer ainsi : face aux enjeux écologiques transformons, au sein de nos organisations, les envies d’agir en actions concrètes, de plus en plus nombreuses, pour créer de véritables dynamiques de changement positif.

En effet, nous rencontrons dans chaque organisation des personnes impatientes d’agir. Quand l’entreprise sait créer un espace d’initiatives, puis accompagner et soutenir la dynamique des actions engagées, ces personnes peuvent devenir de véritables acteurs de changement.Le déploiement de la dynamique de Transition peut alors permettre à chacun de se sentir davantage actif et responsable et à l’organisation de s’appuyer sur l’énergie ainsi libérée pour s’engager de façon fluide et “écologique” dans une démarche de prise en compte des enjeux environnementaux actuels et d’adaptation aux contraintes à venir. Ainsi l’entreprise pourra à la fois mobiliser ses ressources pour relever tous les différents défis que l’actualité lui présente et en même temps pleinement faire sa part !

Pour découvrir notre site dédié au projet « Entreprises en Transition » :  https://entreprise-en-transition.fr/

Oser l’authenticité au travail

Oser l’authenticité au travail

Dans son livre Reinventing Organizations, qui se base sur une étude rigoureuse d’organisations fonctionnant déjà sur des schémas novateurs, Frédéric Laloux considère que le fait de « porter un masque » dans ses relations professionnelles est l’un des facteurs qui prend inutilement le plus d’énergie aux acteurs des organisations et bride le potentiel d’efficacité collective des équipes.

Alors, oser l’authenticité au travail, oui, mais comment ?

Se libérer de ces pesanteurs demande de savoir dépasser des peurs et surtout de transformer ensemble les pratiques relationnelles. Le chemin vers plus de fluidité dans la communication et d’efficience dans la coopération demande généralement des apprentissages et l’idéal est de pouvoir les faire collectivement.

Une première étape consistera à apprendre collectivement à déjouer un piège fréquent et à remplacer une définition de l’authenticité par une autre, pour passer de « l’authenticité, c’est dire ce que l’on pense » à « l’authenticité, c’est dire ce que l’on a sur le cœur ».

Une seconde étape permettra de créer les bases de la confiance en établissant un cadre clair, commun à tous et que chacun s’engagera à respecter. Cela peut s’expérimenter à petite échelle, au niveau d’une équipe (en démarrant par exemple par une application dans les réunions d’équipe), comme au niveau d’une organisation dans sa globalité et cela gagnera souvent, dans ce cas, à être précédé d’une démarche de type co-création d’une charte.

Il conviendra ensuite de faire un apprentissage essentiel : savoir oser la bienveillance en même tant que l’authenticité ! En effet, c’est ce double défi qui nous rend souvent la tâche si difficile car il nous arrive fréquemment de nous voir contraint de choisir : oser l’authenticité au dépend de la bienveillance ou privilégier la bienveillance au prix de l’authenticité ? Or le pari de l’authenticité ne pourra réellement être réussi sans y associer systématiquement aussi l’intentions de la bienveillance.

Enfin, cette évolution ne sera possible et durable qu’au prix d’une démarche ambitieuse de modification des pratiques relationnelles à tous les niveaux de l’organisation. Elle pourra se traduire par différents apprentissages et la CNV nous sera d’une aide précieuse pour relever ce défi en remplaçant par exemple la recette à haut risque relationnel Préjugés + Interprétations + Evaluations + Jugements + Exigences (un PIEJE qui peut être très destructeur) par la recette FRED (Faits + Ressentis + Enjeux + Demandes).

La voie peut donc sembler étroite et le chemin semé d’embûches mais la bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui des ressources existent, éprouvées et disponibles, pour permettre aux équipes et aux organisations motivées de relever ce défi et s’offrir ce luxe : oser l’authenticité au travail !

Fred dessin méditant

Zoom sur : FRED, l’autre nom de la CNV

La Communication Non Violente (CNV), est aujourd’hui un outil de référence en matière de communication relationnelle et sa pratique s’est répandue, depuis plus d’un demi-siècle, dans de nombreux pays.
Au sein d’Equipe & Développement, nous œuvrons depuis 15 ans pour rendre la méthode de la CNV « soluble » dans l’univers des relations professionnelles. Cette recherche d’une forme, aussi simple que possible, à intégrer et mettre en œuvre dans les relations entre collègues et les rapports de toutes sortes entre les multiples acteurs du monde du travail (hiérarchie, clients, fournisseurs, patients, etc.) s’est traduite par des changements progressifs dans la formulation du processus de CNV et c’est ainsi qu’un jour FRED Fait-Ressentis-Enjeux-Demandes) est apparu.
Il soutient les équipes, dans leurs recherches et actions pour améliorer la qualité relationnelle et le climat de travail, dans de nombreuses entreprises, institutions et associations.

(Découvrir la présentation de notre approche de la CNV avec FRED)

prévenir et agir

Sur cette période, vous souhaitez :

– Faire évoluer vos pratiques pour les adapter aux changements et incertitudes
– Accompagner les salariés de votre entreprise face aux risques d’épuisement professionnel
– Maintenir et/ou renforcer l’importance de la QVT et les enjeux RSE parmi les priorités de l’organisation
– Renforcer les capacités et les dynamiques de coopération dans les équipes
– Retrouver de la motivation, reconstruire le sens

 …ou répondre à d’autres besoins et mener d’autres projets que nous pouvons étudier ensemble.

Avec notre équipe pluridisciplinaire :

Pour vous aider à relever tous vos défis nous mobilisons les compétences d’une équipe de formateurs, coachs, facilitateurs et médiateurs associés à des experts reconnus (psychologues du travail, ergonomes, etc…).

Nous vous proposons :

– de procéder à une réévaluation des RPS avec prise en compte des nouveaux facteurs de RPS
– des conférences de sensibilisation et des actions courtes de formation pour renforcer la coopération 
– des conférences de sensibilisation, des ateliers de gestion du stress et des formations pour prévenir l’épuisement professionnel
– des nouvelles prestations à distance (formation, accompagnement ou facilitations)

…et de nombreuses autres actions à définir ensemble



Offres découvertes

Notre conseil psy :

L’acceptation, clé de la résilience !

Dans la bien connue courbe du deuil, le point du
retournement est celui de l’acceptation. Mais de quoi
parle-t-on quand l’on parle de deuil et quelle pratique et
quelle posture intérieure désigne ce terme
d’acceptation ?

La vie nous propose de nombreuses occasions de faire
le deuil : tous les petits et grands changements du
quotidien, surtout quand ils sont subis, entraînent leurs
lots de pertes. Un projet sur lequel je me suis investi(e)
et qui est finalement arrêté, un contrat auquel je croyais
et qui nous échappe, une aide attendue ou une ressource
promise dont l’arrivée est reportée…

L’acceptation ne consiste pas alors à se résigner face à
une situation qui génère de l’inconfort, de la déception,
voire une réelle souffrance. L’acceptation est
simplement celle d’un constat et se traduit par la
possibilité de regarder la situation telle qu’elle est. La
posture intérieure que j’adopte peut alors se résumer
ainsi : je cesse de me raccrocher à l’image d’une réalité
qui n’est plus et j’accepte que la réalité est à présent
celle-ci !

Ce petit mouvement intérieur d’une posture à une autre
peut suffire à me procurer une forme d’apaisement en
me libérant de la tension que génère l’opposition en
moi, entre ce qui est et ce qui devrait être.

Faire le deuil du passé, intégrer la réalité d’une perte,
regarder avec lucidité les effets d’un changement, ne
signifie pas que je me résigne à en subir les
conséquences mais me permet de construire la stratégie
la plus pertinente : en effet si la situation me cause de
l’inconfort ou un ressenti encore plus impactant, les
réponses que je pourrai y apporter seront sans-doute
plus efficaces si elles sont construites à partir d’une
analyse objective plutôt qu’en bâtissant sur une vision
du passé, une vision dépassée…

La question du coach :

 » Qu’est-ce qui m’irrite
le plus chez les autres
en ce moment ?

En quoi cela me parle-t-il
de moi ? « 

L’art… de mieux être

Au cœur de l’arbre il y a le fruit
Au cœur du fruit il y a la graine
Au cœur des graines il y a la vie
Et la saison prochaine

Premier couplet d’une chanson de Greame
Allwright, écrite par son ami Maurice Cocagnac
(moine dominicain)

Autumn fruits


En corps et encore !

Savez-vous respirer ? Nous pouvons avoir tendance à l’oublier mais la respiration est l’une des ressources les plus précieuses à notre disposition : elle peut nous apporter un mieux être immédiat, aussi bien physique que mental.
Pour cela il suffit, plusieurs fois de suite, d’inspirer très doucement par le nez, d’expirer très doucement par la bouche ou par le nez. L’idéal est de respirer profondément mais sans aucune contraction musculaire, sans forcer, en gonflant d’abord son ventre naturellement puis en laissant s’ouvrir sa cage thoracique, en appréciant l’expérience.
Portez-vous bien !