Agir ensemble pour l’environnement… de travail

Agir ensemble pour l’environnement… de travail

Au cours des derniers mois, beaucoup d’entre nous ont expérimenté le télétravail, ses contraintes, mais aussi ses bénéfices. Certains ont ainsi pu profiter d’un environnement plus calme, propice à la concentration, étant moins soumis aux multiples sollicitations et interruptions dans le travail.
Qui dit concentration, dit aussi meilleure efficacité et plus grande satisfaction du travail réalisé !
Alors à l’aube de cette nouvelle rentrée et pour certains du retour sur leur lieu de travail, quelles stratégies mettre en place pour gagner en qualité de travail mais aussi en sérénité ?
Selon le métier qu’on exerce ou l’environnement professionnel dans lequel on évolue, les perturbations dans le travail ne sont ni de même fréquence ni de même nature.
Il est donc important d’identifier les principaux éléments qui gênent notre travail et notre concentration (coups de téléphone, e-mails urgents, demandes de collègues, bruit environnant… ) pour mieux comprendre ce qui, non seulement nous ralentit, mais génère parfois un stress important au quotidien !
Pour y voir plus clair, il peut être utile de tenir un « registre » et d’y noter précisément (durant une semaine, par exemple) toutes les interruptions survenant au cours de sa journée de travail. Nous pouvons alors mieux analyser les sources de dérangement – plus ou moins justifiées –  et établir un plan d’action personnalisé pour lutter contre celles qui parasitent notre travail inutilement.
Parmi les recommandations pour tenter de mieux gérer la multitude de sollicitations durant la journée et donc diminuer notre charge mentale :

Éliminer au maximum les sources de distraction, notamment lors de tâches nécessitant une concentration élevée : éteindre temporairement son téléphone, fermer sa messagerie instantanée, son navigateur internet, s’isoler du bruit dans la mesure du possible, mais aussi garder son espace de travail propre et ordonné !
Prendre des pauses régulièrement (toutes les deux heures) pour reposer son cerveau : déconnecter des écrans qui nous sur-stimulent et engendrent de la fatigue, se lever et marcher, s’aérer quelques instants, …
Gérer son temps de travail … et de disponibilité : identifier les priorités de chaque journée, identifier des périodes durant lesquelles on ne souhaite pas être dérangé(e) et en avertir nos interlocuteurs habituels, planifier des échanges et réunions régulières avec eux pour traiter un maximum de demandes durant ces temps
Oser dire non… ou pas tout de suite ! : renforcer notre assertivité et apprendre à< refuser une demande non prioritaire ou tout simplement informer notre interlocuteur de nos contraintes de temps

Cette réflexion sur les bonnes pratiques en matière de concentration au travail peut se mener seul mais aussi être partagée en équipe, avec le management, et pourquoi pas, nous encourager à prendre des résolutions collectives pour gagner en efficacité comme en cohésion !

Chloé Remmer – Psychologue du travail